La perte de la culture et du patrimoine québécois.
Ils étaient une vingtaine de personnes entassées dans un petit salon, trois générations se transmettaient des connaissances sur la culture de nos ancêtres sous toutes sorte de formes.
Aujourd’hui, une soirée normale se résume à s’asseoir devant la télévision ou à surfer sur les réseaux sociaux. Nous ne nous parlons plus directement entre nous, nous ne communiquons plus à nos enfants ce qui fait partie de notre patrimoine, qu’il soit familial, rural, régional ou provincial.
Mais où sont passés les moments entre grand-mère et petite fille qui chantonnaient des comptines tout en faisant de la couture? Partie, envolée par ce flot de technologie qui nous rend lâches, lâche d’apprendre et de savoir. Je suis attristée de voir que nous ne faisons plus les choses, selon les anciennes valeurs. Les gains importants du féministe des années 60 ont permis l’émancipation du rôle de la femme. Cette démarche était tout à fait nécessaire et cruciale, mais malheureusement celle-ci s’est faite au détriment de la transmission des valeurs culturelles ou la femme jouait un rôle très important. Le nouveau rôle élargi de la femme moderne a fait en sorte de délaisser tout cet acquis qui nous avait été transmis de génération en génération. Pendant les longues journées d’hiver où les hommes partaient travailler au champ ou sur les chantiers, ce sont les mères qui transmettaient leur savoir-faire, leur savoir-vivre, les bonnes manières, comment coudre et tisser, comment cuisiner. Elles nous apprenaient à danser, elles chantaient des chansons traditionnelles, des comptines, des berceuses, elles racontaient des histoires, elles leur apprenaient à lire et à écrire. Elles étaient cultivées, pleines de savoir, intelligentes et étaient le pilier de la famille sous tous ses angles.
Si vous croisez quelqu’un qui a 15 ans dans la rue et lui demandez de vous raconter une histoire concernant ses aïeuls, je ne suis pas certaine que vous auriez ce que vous cherchez. Tout repose sur la technologie et l’évolution de la condition de nos jours. Il est clair qu’il y a des côtés positifs qui accompagnent tout ceci, mais à quel prix.
Assoyez-vous en famille, lâcher la télévision et vos cellulaires, discutez, jouer à des jeux de société, ressortez de vieux livres et apprenez ce que vos arrières grands-pères et grands-mères avaient de leur temps. Visitez vos aînés et faites-vous raconter des histoires rocambolesques et demandez-leur de vous chanter 2 ou 3 petites chansons. Ce sont des moments précieux que vous perdez, des connaissances, des valeurs et des traditions que toute une population est en voie de voir disparaître. Faites en sorte de faire revivre notre culture afin qu’elle ne se perdre jamais.
-Stéphanie lemoine
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Stéphanie à 25 ans. elle adore écrire dans ses temps libres, même si ceux-ci sont restreins à cause de ses études. elle étudie présentement en soins infirmiers et se perfectionnerai dans le domaine de la beauté et de l’esthétique. Vous découvrirez ses passions au travers de ses articles et ainsi sa personnalité fonceuse. sa citation préféré et qui la définit le mieux : carpe diem !