Cet homme là.

Je ne sais pas ce qu’il m’arrive depuis quelque temps. Ma tête est si pleine de pensées qui se bousculent. Mon cœur qui n’est pas du même avis que mon cerveau.
J’ai l’impression de comprendre ce qui me pousse à agir comme je le fais, mais c’est comme si malgré les raisons évidentes, il y en reste toujours une de cachée.
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La première fois que je t’ai vu, j’ai eu des papillons dans mon ventre et mon cœur qui palpitait. Je sais que c’est idiot, mais à ce moment-là toi et moi n’étions pas libres. J’ai enfoui ce sentiment dans un tiroir de mon cerveau, car à ce moment j’étais avec un garçon qui, je croyais, était l’amour de ma vie. Après tout, je ne te connaissais pas, tu n’étais qu’une personne parmi tant d’autres qui avait croisé mon chemin et comme indiqué plus tôt, tu n’étais pas libre non plus.
J’ai rapidement oublié ce qui s’était passé. Et puis on ne se croisait plus a ton travail, ça n’a pas été difficile de t’oublier. Je ne pensais plus du tout à toi. Tu n’étais qu’un vague souvenir.
Puis un matin d’automne alors que je débutais une nouvelle relation avec quelqu’un que je croyais aimer, ton nom est apparu.
Une demande d’amitié sur mes réseaux sociaux.
C’est idiot, je connaissais ton visage par cœur, mais je n’avais jamais su ton nom. Ridicule, je sais, avec l’effet que tu m’as fait, j’aurais au moins pu te demander ton prénom.

Source: kaboompics.com
Enfin, bref. Tu n’étais plus avec ta copine et tu voulais me rencontrer. On avait prévu aller prendre un café, mais j’ai reporté trop souvent par angoisse avant de finalement accepter. J’avais tellement peur. J’étais stressée parce que je savais au fond de moi que le gars avec qui j’étais n’était pas à la hauteur des torrents d’émotions que tu déclenchais en moi. Je ne voulais pas me l’avouer. Donc je préférais éviter. Jusqu’à cette fois ou j’ai pris mon courage à deux mains et que j’ai finalement accepté.
Je savais que je mettrais fin à ma relation avant même de te rencontrer pour la première fois dans un contexte autre que ton travail. Je le sentais que je n’étais pas heureuse. Je ne te cacherais pas que j’étais morte de trouille en entrant dans le café! On a discuté une heure, peut-être un peu plus, mais tu n’avais pas plus de temps à me consacrer. Je serais restée assise à boire tes paroles pendant plusieurs heures encore. Mais la modération a bien meilleur goût selon éduc’alcool. Alors je t’ai laissé partir en promettant une autre rencontre. Qu’évidemment tu as dû annuler pour manque de temps. Mais heureusement, on a pu parler au téléphone. J’étais heureuse, peut-être même un peu trop.
Tu me fais sentir étrange, je sais ce que je ressens pour toi, mais tu me fais tellement perdre les moyens que je ne sais pas comment agir. Je ne m’étais pas sentie comme ça depuis le secondaire ! Je passe mes journées à observer mon cellulaire, à attendre tes messages. J’écris des messages que je lis 5 fois avant de te les envoyer et parfois je finis par simplement ne pas te l’envoyer parce que j’ai peur de passer pour une folle.
J’ai toujours été une fille sûre de moi, aguicheuse, ensorcelante, qui avait ce qu’elle voulait. Mais avec toi c’est différent. Je te désire de toute mon âme, mais je n’ai pas envie d’user de mes pouvoirs sur toi, j’ai envie que tu tombes amoureux de moi par toi-même.
Avec tout ce que je vis en ce moment, je pourrais facilement passer pour une fille qui ne sait pas ce qu’elle désire, une fille brisée en désespoir. J’ai peur de ne pas être crédible.
Tu me transformes sans t’en rendre compte. Avant je tombais célibataire et je cherchais déjà ma prochaine prise. Je n’avais pas besoin d’attachement, j’avais des relations sexuelles avec un gars rencontré sur un site de rencontre. On va se dire les vraies choses, un plan cul que j’appelais quand je me sentais seule. Mais tu me pétrifies. Tu occupes tellement mes pensées que je n’ai même pas envie de rencontrer d’autres garçons.
Tu me donnes envie d’être une meilleure version de moi-même.
Je crois que n’importe qui lirait ce texte et dirait que je suis en amour par-dessus la tête et cette personne n’aurait pas tout à fait tort, mais je ne sais même pas moi-même si c’est de l’amour ou simplement un « crush ».

Source: madame.lefigaro.fr
Je me sens comme un spaghetti trop cuit quand tu me regardes. J’ai l’impression de fondre comme une glace au soleil.
J’aurais aimé te dire tout ça en face, mais comme je ne sais pas par où commencer et que je suis plus douée pour écrire que pour parler, c’était plus simple de l’écrire.
J’ai écrit tout ça, sans même savoir si je le publierais un jour parce que j’ai peur qu’après t’être dit ça tu disparaisses.
Tu me fais douter de moi, comme je n’ai jamais douté.
Une chose est certaine, je ne me suis pas sentie comme ça depuis mon premier coup de cœur quand j’avais 12 ans. Et j’avais tellement échoué lamentablement cette fois-là que j’ai peur qu’il se reproduise la même chose.
Tu es la première personne pour qui je pleure à l’idée de la perdre depuis vraiment longtemps.
J’espère qu’un jour tu comprendras ce que je ressens pour toi et que peux être tu me laisseras une chance.
J’ai confiance en la vie et tu me donnes envie d’y croire.